Magic Life
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 L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]

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Arwenne H'erundor

Arwenne H'erundor


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MessageSujet: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeDim 17 Fév - 15:21

Arwenne avait reçu, dans la nuit, une missive. On lui demandait de confirmer la présence d'un certain Fiori Heugles, à un certain endroit, à une certaine heure.
En lisant ce nom, elle avait fermé les yeux, repensant à sa précédente mission. Un mangemort...
Il était vrai que cela avait était une mission de haut risque, et surtout, de découvertes pour les moins peu rassurantes pour le monde de la magie, enfin ça dépendait pour qui...
Mais ce n'était pas le moment de revenir sur cette histoire et elle devait se concentrer.
Bien que soulagée de ne pas avoir une mission trop "délicate", elle trouvait cela étrange qu'ils mobilisent un agent de "confiance" comme elle pour quelque chose d'aussi peu compliqué... Et vue son rang, ce n'était pas vraiment le genre de services qu'elle s'était habituée à rendre.

Mais elle ne contestait jamais les ordres, aussi, elle s'était mise en route vers le point de rendez-vous.
Une fois sortie par un passage secret de Poudlard, elle arriva sur place.

Alors qu'elle marchait en silence dans les rues désertes, camouflée par une cape poussiéreuse, une lumière verte c'était fait voir un court instant, éclairant les ténèbres, soutenu par le son mélodieux du déchirement des cieux. Un sortilège interdit, certainement.
Arwenne était toute proche de la rue en question et elle s'y précipita, brandissant sa baguette. Un homme y était allongé, encore chaud, une main sur le torse, l'autre au sol.

La serdaigle avait compris. Il était 3h00, l'heure du rendez-vous. Elle le fouilla par réflexe. Car c'était bien sa cible. Voila donc le véritable objectif de sa mission, témoigner du meurtre d'un mangemort. Qui leur avait demandé cela? Dans quel but?
Une discussion avec les hauts dignitaires de sa famille s'imposait...

Sous la main de la victime, une poche intérieur cachait quelque chose. Cela la sortit immédiatement de ses pensées, tout comme le bruits de pas qui accourent. Elle s'était emparée de l'objet et s'était éclipsée comme une ombre, observant la découverte du corps par les villageois du haut d'une maison de pierre.
Là-haut, les rayons de la lune lui avait révélé que l'objet, ou plutôt le parchemin, était vierge. Quand le vent avait rabattu sa capuche, Arwenne avait reprit son chemin vers l'école, soucieuse.

De retour à Poudlard, elle avait rapidement fait son rapport à Manoko en omettant de parler de la lettre qu'elle avait conservé.

Durant ses cours, elle ne pensait à sa lettre, l'étudiant sous tout les angles. Beaucoup de questions la tourmentait ces derniers temps. C'était mauvais signe.
Elle avait mené sa petite enquête, fouillant dans ses cours et les livres de magie. Puis elle était tombée sur quelque chose de concluant.

Brisant le mystère de l'immaculé parchemin, elle s'était dirigée à la fin de la journée devant la salle de cours de M.Mower. Celui-ci, ayant finit sa journée, fermait sa salle de cours.
Arwenne s'était posée, les bras croisés, contre un murs. Le visage impassible, elle l'interpella:

-Professeur! J'aurais comme qui dirait besoin de vos... lumières.

Elle avait volontairement appuyé le dernier mot de sa phrase. Il était temps que les choses soient claires, elle devait savoir.





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Cirhcé Mower ○

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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeDim 17 Fév - 15:57

    L'horreur. Maintenant, Mower savait quel était son plus mauvais souvenir. La soirée de l'avant veille avait été particulièrement éprouvante pour le mangemort. Endoloris... Maintenant il savait quel effet cela faisait. Il l'avais prononcé tant de fois, avec regret la plupart du temps. Mais cette fois, c'est sur lui qu'on l'avait utilisé. Et pas n'importe qui. Voldemort . En rentrant de cette macabre soirée, Cirhcé n'avait eu la force de se coucher. Il était resté assis, toute la nuit. L'esprit étonnament vide...
    Ce sortilège impardonnable était connu pour bien sur infliger une souffrance indescriptible. Mais les effets n'avaient pas de suite une fois que le sortilège était levé. Pourtant l'ancien Gryffondor en gardait une marque qui ne s'effacerait sans doute jamais. Le Seigneur des Ténèbres avait rendu certaines personnes complètement folles et fantômatiques après l'utilisation prolongé du sortilège. Bien sur, Mower ne l'avait pas subit trop longtemps, mais le temps avait semblé bien long...

    Le lendemain, les cours s'était passés dans l'étrangeté la plus totale. Mower avait fait des cours théoriques particulièrement barbants, ce qui n'était pas son habitude.
    Ses traits étaient tirés et on aurait dit qu'il n'avait pas connu le sommeil ni la moindre nourriture depuis des semaines.
    Enfin, les cours étaient terminés. Le sorcier n'avait même donné aucun devoir.
    Cirhcé attendit que les élèves soient sortis, et posa son front contre la fenêtre. Son regard plus vide qu'à l'ordinaire reflétait un mal sans nom. Quelques minutes s'écoulèrent.
    Enfin, il se décida à sortir, quand une présence attira son attention, dans le couloir de pierre. Alors qu'il s'appretait a fermer la porte, le sorcier se stoppa.
    Arwenne. Ah oui. Mower se rapella de l'épisode sombre et sanglant de la salle sur demande, et surtout de la tête de l'épouvantard.
    La Serdaigle semblait déterminée, et interpella le mangemort de son habituel ton ferme.

    -Professeur! J'aurais comme qui dirait besoin de vos... lumières.

    L'élève avait abordé un ton intéréssé, comme si elle sugérait quelque chose, mais Cirhcé ne s'en aperçu même pas, dans l'état quasi comateux dans lequel il se trouvait. Le professeur lui adressa un regard vide et rentra dans sa salle de cours, suivit de la sorcière. Il s'adossa a son bureau, et reporta son attention sur la jeune femme.

    - En quoi puis-je vous aider ?


    Le mangemort faisait tous les efforts du monde pour se concentrer, mais rien ne pouvait le faire revenir à la raison.
    De plus sa blessure profonde au bras le faisait toujours souffrir elle, et il avait bien peur que la marque noire ne s'efface plus jamais désormais... Voldemort avait dûe l'encrer avec tout le flux de magie noire qu'il y avait fait rentrer....
    Le professeur cligna plusieurs fois des yeux, et attendit que la Serdaigle pose les questions auxquelles elle cherchait des réponses
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Arwenne H'erundor

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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeDim 10 Mar - 13:52

Le professeur avait fait rentré la Serdaigle d’un air lasse.
Il n’était vraiment pas en forme. Arwenne aurait certainement éprouvé de compassion envers son professeur, mais pas ce jour-ci.
Elle avait l’état d’esprit qui l’envahissait lorsqu’elle était en mission. Et Arwenne avait toujours mené à bien ses missions.

Adossé à son bureau, M.Mower la questionna du regard, clignant des yeux pour forcer son attention :

- En quoi puis-je vous aider ?

Arwenne inspira profondément. La sensation que son professeur avait mieux à faire pour préserver sa santé tenta de la destabiliser. Mais elle devait savoir, maintenant.
Ainsi, elle se devait de trouver les mots pour capter l’attention de son professeur… Elle était déterminer à découvrir la vérité. D’un air serein, elle mit en place son piége.

- Vous avez entendu parlé de ce… meurtre ? Fiori Heugles je crois. Triste histoire… Savez-vous comment il est mort ?

Arwenne parlait, observant le ciel par la fenêtre. Elle pouvait entendre Mower se frotter les yeux en essayant de mettre les choses au claire dans son esprit. Arwnne avait du mal à préserver sa patience. Elle ne pu le laisser intervenir.

- Un sortilège interdit.

Le professeur se figea. Cette information ne figurait évidemment pas dans les journaux. Mais Arwenne pouvait l’affirmer, elle l’avait vue de ses yeux. Elle esquissa alors un sourire :

- Surprenant en ces temps qui court.

Elle prit une nouvelle inspiration.

- Vous devez vous demander comment j’ai obtenu toute ces informations. Ou alors vous avez vos petites idées… Certainement.

Elle se retourna, lui faisant fasse. Plongeant ses yeux gris dans ceux du Mangemort, elle reprit :

- C’est moi qui ait découvert le corps.

Elle n’attendit pas la réaction de son professeur de DCFM. D’un rire légers, elle se promena dans la salle.

- Non, bien sure ce n’est pas moi qui l’ait… tué. J’ai juste entre aperçu la scène.

Cette idée la faisait rire quelque peu. Elle n’avait fait qu’observer. Ce n’était pas une position qu’elle était habituée à prendre… Mais le moment n’était pas aux étrangetés de ce genre. Elle n’était pas là pour cela.

- Evidemment, en voyant cet homme s’effondrer au sol, je me suis élancer pour tenter de le…sauver.

Elle souria de nouveau. A cela non plus, elle n’était pas habituée, tenter de secourir sa cible…

- C’était trop tard évidemment. Mais avant que je dut m’évanouir dans la nature, j’ai trouvé dans la veste du corps quelque chose de fort étrange. Figurez-vous qu’il détenait un parchemin vierge.

Arwenne ne lui jeta pas un seul regard, marchant dans la salle.

- Comprenez moi, j’ai trouvé cela fort étrange. Je l’ai donc conservé. Et j’ai réussit à découvrir le surprenant secret de cette lettre. Une correspondance entre… Mangemort. Mais vous le saviez déjà, n’est-ce pas, Monsieur Mower ?

En disant cela, elle avait enfoncé la lettre dans le bois du bureau d’un violant coup, le fixant d’un regard froid et insistant. Elle devait être sûre, bien qu’elle l’était déjà.

- Vous êtes un Mangemort.
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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeJeu 14 Mar - 17:37





Un secret peut être confié si la personne est de confiance...





    Quelque chose indiquait à Mower que la situation allait changer sa journée. Son instinct de mangemort certainement. Toujours adossé à son bureau, l'ancien Gryffondor attendit, les idées plus ou moins claires... H'Erundor semblait le regarder, mais il ne ressentait aucune envie de croiser son regard. Celle-ci, après avoir inspiré, commença d'un ton qui se voulait usuel :

    - Vous avez entendu parlé de ce… meurtre ? Fiori Heugles je crois. Triste histoire… Savez-vous comment il est mort ?

    C'était comme si on l'avait frappé d'un coup d'une lame glaciale à l'estomac. Cirhcé détourna la tête. Non. Il ne pouvait pas... Pas lui. Le seul mangemort de l'ancien temps en qui il avait une confiance aveugle. Le seul qui voulait s'en sortir. Et Mower l'avait aidé. Non... Seul. C'est ce qu'il était plus que jamais. Le professeur se frotta vainement les yeux pour tenter d'éclaircir ses pensées.
    Heugles était mort. Pour sur, Mower n'en avait pas entendu parlé. Il n'achetais plus de journaux depuis un bon bout de temps de peur d'y lire un retour d'un certains mage noir... La voix de la Serdaigle reprit :

    - Un sortilège interdit.

    Etonnant. Oh, Voldemort n'avait pas dû se donner la peine d'effectuer le tâche lui même. Il ne tuait que par besoin, défi, ou amusement. Ses fidèles mangemorts devaient s'en être chargé. C'était idiot. Lui même était un mangemort après tout. Le visage morne de l'homme sembla se figer comme sculptée dans du givre. La lettre. Si le Mage Noir l'avait interceptée, Heugles était mort par sa faute. Et Mower n'allait pas tarder à le rejoindre.

    - Surprenant en ces temps qui court.

    Peut être... Il est vrai que Cirhcé lui-même n'avait prononcé un sortilège interdit depuis des années. Mais tout allait reprendre. Du moins si Voldemort acceptait de laisser en vie. Non. Il avait besoin de lui. Le seul mangemort de Poudlard, ça ne se gâche pas comme ça.

    - Vous devez vous demander comment j’ai obtenu toute ces informations. Ou alors vous avez vos petites idées… Certainement.

    Il ne faisait nul doute que l'élève avait assité à la scène. Oh ce n'était pas elle qui c'était chargé du meurtre, elle ne s'abaisserait pas à tuer par un sortilège interdit. Elle avait des arguments plus ... Tranchants.
    Mais ou voulait en venir la dernière année ?
    Brutalement, la sorcière se retourna, lui faisait face avec ses yeux cendrés. Cirhcé ne fuya pas son regard. Il n'en avait de toute façon pas la force. Cependant la détermination qu'il lisait dans ses yeux lui laissait penser que quelque chose la tourmentait. La mettait peut être même en colère. Au moment ou le professeur hésitait à utiliser son habilité à la légilimencie, elle se détourna et marcha dans la salle.

    - C’est moi qui ait découvert le corps.

    Elle reprit, sur un rire léger :

    - Non, bien sure ce n’est pas moi qui l’ait… tué. J’ai juste entre aperçu la scène.

    Cette idée semblait l'amuser. Cela devait avoir quelque chose ... d'inhabituel.

    - Evidemment, en voyant cet homme s’effondrer au sol, je me suis élancer pour tenter de le…sauver. C’était trop tard évidemment. Mais avant que je dut m’évanouir dans la nature, j’ai trouvé dans la veste du corps quelque chose de fort étrange. Figurez-vous qu’il détenait un parchemin vierge.

    H'Erundor continuait de parcourir la salle. Mower sentait le peu de chaleur qu'il avait en lui s'évanouir. On aurait dit qu'un détraqueur approchait. Le sang ne circulant plus correctement, le mangemort ne cilla pas, et restait figé. Sa main se glissa par réflexe dans la poche de sa robe, caressant le bois d'ébène qui composait sa baguette. Il ne voulait s'en servir, mais c'était humain.
    Associant le geste à la parole, la jeune sorcière avait plaqué un parchemin qu'il ne prit la peine de regarder. Il savait pertinemment qu'il s'agissait de sa dernière correspondance avec Fiori.
    La Serdaigle levait son regard acier vers Mower, qui ne cilla pas à sa dernière réplique :

    - Vous êtes un Mangemort.

    La main du sorcier se referma sur sa baguette magique. Son visage émacié et épuisé ne l'empêchait pas d'avoir son regard d'une indifférence quasi parfaite. Que pouvait il faire. La tuer aurait éveillé les soupçons, de plus il n'en avait pas la moindre envie. Même si plus d'une dizaine d'années les séparaient, il se sentait "proche" d'elle, du moins de sa condition.
    3 bonnes minutes s'écoulèrent dans le silence le plus total.
    Sans la quitter de ses yeux sombres et fatigués, Mower déclara d'un ton éteint ou aucune émotion ne se laissait percevoir :

    - J'ai toujours eu un don pour me trouver à l'endroit ou quelque chose d'inhabituel se produit. J'arrive, et généralement, je sauve la situation. Mais peut être aurais-je dû vous laisser seule dans la salle sur demande.

    La réplique n'avait pas pour but de blesser. Il s'agissait de rappeler qu'il avait été là quand Arwenne en avait eut besoin. Le mangemort se redressa, et clignant des yeux, il inspira avant de déclarer, tout en regardant son élève :

    - Oui. J'en suis un. Un Mangemort.

    D'un geste nonchalant, il tira sur la manche gauche de sa robe, laissant apparaitre son avant bras d'un blanc nacré. Il retint une grimace de douleur. Un tatouage noir se laissait clairement voir. Un crâne, de la bouche duquel sortait une énorme serpent qui s'enroulait autour du crâne. Une marque bien connue. Effrayant. Ce tatouage n'avait rien d'apaisant. C'était la marque du mal... Au centre du dessin, une plaie ronde laissait la chair percée, comme si on avait enfoncé un baton dans le bras du sorcier. Sur le pourtour de la marque, et sur quelques endroits de l'avant bras du mangemort, des infimes traces noires formaient des zig zag, comme si une partie du sang s'était coloré d'un noir malveillant. Se perdant lui même dans l'état de son bras, Mower descendit prudemment sa manche.
    Quelques secondes s'écoulèrent. Un instant, L'ancien Gryffondor se demanda pourquoi avait il agit ainsi. Ce n'était pas pour impressionner, car celà n'avait rien d'impressionnant, c'était plutôt bas.

    - Maintenant que vous connaissez ma nature, mon secret pour ainsi dire... Que comptez vous faire ?

    Sans laisser le temps de répondre, Cirhcé se détourna, pour continuer, a présent dos à la Serdaigle :

    - Je ne doute pas de vos bonnes intentions, mais qu'allez vous faire ? Me tuer ? N'oubliez pas que je sais aussi des choses sur vous. Nous sommes quittes Melle H'Erundor. Je vous aurais volontiers effacé la mémoire, mais je suis certains que votre minutie vous à fait prendre toutes les précautions...

    La situation était dérangeante. Que pouvait il dire ? Il était face à une élève, qui avait découvert son sombre secret. Elle allait le juger. Mais que savait elle de lui ? Rien. Cependant il valait mieux que ce soit Arwenne qu'une autre élève. Surement serait elle morte de toute manière.
    Le regard embué, Cirhcé ne savait plus quoi dire. Le dernière année devait attendre la suite.
    Comment dire que vous n'êtes qu'un monstre ? Mais jamais il n'avait voulu de cette vie là. Jamais. Le croirait elle ? Cela valait la peine d'essayer...
    Mower se retourna lentement, faisant face aux yeux gris. Le regard accablé, il continua :

    - Je ne cherche pas à nier que mon âme est noyée aux forces du Mal. Cependant, et je pense que vous êtes là pour ça, je peux vous exposer une partie de ma vie. La principale en somme. Ma situation.. Enfin ce genre de choses. Libre à vous de me croire.

    De longues secondes s'écoulèrent. Arwenne ne bougea pas, et Cirhcé lui en fut reconnaissant. Lentement, il se détourna, incapable de parler si les yeux gris était dans les parages de sa propre vision.
    Le mangemort s'avança vers la fênetre.
    Il le fallait. Pour la deuxième fois en peu de temps, le professeur allait devoir parler du sujet qu'il aimait le moins : Lui. Et à une élève. En réalité, a part Gilbert, personne ne connaissait son histoire. Prenant une inspiration, Mower débuta :

    - Je suis né un 14 Avril. Dans une maison sombre. Mes parents ne souhaitaient pas avoir d'enfant. Pour passer les détails, ma condition était celle d'aide au foyer. Enfin. D'esclave. Mes parents étaient des mangemorts. Ils organisaient très souvent des réunions, ou Voldemort venait régulièrement. J'ai été élevé dans la magie noire... J'étais ... Ce n'est pas une excuse mais c'est la haine qui m'a fait grandir. Je haïssais le monde entier et je me suis mis très jeune à la magie noire...

    Mower se redressa. Ce n'était pas la peine de s'étaler sur son enfance.

    - J'ai été admis à Poudlard. A Gryffondor. Vous pensez, une honte pour ma famille de Serpentard. Ma 'famille' fut loin de me féliciter. Mais Voldemort voyait ça différement. Il voulait faire de moi un espion. J'ai grandit, seul et noyé dans la magie noire. A votre âge, en dernière année, je suis devenu... Mangemort. Puis je suis devenu professeur de Défense contre les Forces du Mal... Ironie du sort hein ? J'apprends les élève à se défendre contre les gens comme moi... Ma seule réussite. C'est avec ce poste que j'ai compris dans quel sens était le monde, et quel était le bon côté.

    Oui. Et il en était fier. Le plus dur était à venir.

    - ... A la bataille finale, enfin, soi disant finale, j'ai combattu du mauvais côté. Très proche du Lord, les plus forts ont résistés. je lui était très utile. J'ai collaboré avec le directeur. Un espion des deux côtés. Grâce à mes notions de Légilimencie et d'Occlumancie, j'ai réussi à fermer mon esprit au Seigneur des Ténèbres... L'homme que vous avez trouvé mort, c'était un ami. Lui non plus n'avait rien demandé. Il voulait s'en sortir. J'essayais de l'aider. Mais Voldemort est partout... Il n'y a plus que moi maintenant.

    Tout celà était bien trop douloureux.
    Cirhcé se retourna, et on voyait la trace d'une unique larme qui s'était lentement écoulée sur la peau nacrée du sorcier. Il fixa un point au dessus de l'épaule de la Serdaigle.

    - Jedusor me reproche ces temps ci de manquer d'allégeance... Le soir ou je vous ai plus ou moins chassé de mon bureau... Je suis allé le voir. Il m'avait déjà appelé, mais j'avais refuser d'y aller. Alors après notre petite aventure dans la salle sur demande, je n'ai pas eu la force de lui résister. Et ... Il m'à fait payer mon manque de "conviction". Les temps ont changés. Il ne me fait plus confiance. Je ... Suis devenu un traitre à ses yeux ...

    Mower se stoppa içi. S'en était déjà beaucoup trop. Il baissa négligement les yeux. Abattu par temps de vérités. Son sort lui importait peu désormais.

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Arwenne H'erundor

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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeVen 15 Mar - 10:18

Arwenne avait prononcer ses derniers mots avec force et assurence. Ce n’était pas le moment de se montrer indécise.
L’une de ses mains était prête à exécuter un mouvement qu’elle avait acquis en réflexe dans ce château, effleurant sa baguette du bout de ses doigts.
Ce n’était pas qu’elle n’avait pas confiance en son professeur ou qu’elle craignait pour sa vie, elle savait qu’il ne lui ferait aucun mal, pas comme ça, pas ici… Mais son instinct lui recommandait la sécurité. On ne sait jamais…
Et c’était en effet le cas. Elle n’avait pas la moindre idée, ou du moins elle n’était certaine de rien, de ce qu’il allait se passer par la suite. Elle attendait simplement de voir sur quel chemin la conversation allait s’engager.
Ils se fixèrent ainsi, elle , le fixant de ses yeux perçants auxquels rien n’échappe, lui, de ses yeux fatigués mais qui ne laissait apparaître que de fines traces d’émotions.

- J'ai toujours eu un don pour me trouver à l'endroit ou quelque chose d'inhabituel se produit. J'arrive, et généralement, je sauve la situation. Mais peut être aurais-je dû vous laisser seule dans la salle sur demande.


La salle sur demande. Agréable souvenir… Mais il avait certainement raison. Elle serait morte seule, comme elle l’avait toujours été. Quoi qu’il en soit, elle n’allait plus le lâcher. Sans accorder d’attention à ces mots qui auraient put être blessant, elle ne le quitta pas des yeux, ……. Toujours la même expression. Elle put le voir se redresser de toute sa hauteur , cligner des yeux et inspirer comme on se prépare à annoncer le décès d’un proche à quelqu’un.

- Oui. J'en suis un. Un Mangemort.

Cette réponse ne la perturba en rien. Elle ne faisait qu’entendre la preuve de ce qu’elle soupçonnait.
Ne manifestant pas la moindre crainte, elle continua à l’observer. Il était évidant qu’il n’allait pas lui dire bonsoir et lui fermer sa porte. Elle attendait donc tout simplement, paisiblement, la suite.
Il tira soudainement sur sa manche, laissant un tatouage sombre sur son avant-bras. Ce mouvement lui coûta une infime crispation des muscles de son visage, détail qu’il n’échappa pas à Arwenne.
Bien qu’elle avait subit et pratiqué des pire horreurs, la Serdaigle senti un frisson d’effroi la parcourir à la vue de cette marque.
Le tatouage des Mangemort décorait le bras de son professeur, émanant une aura malfaisante. Une plaie perçait la peau de M.Mower au centre du tatouage, ce qui fit froncer les sourcils d’Arwenne. Cela devait faire énormément souffrir… Empêchant son esprit de fouiller dans ses connaissances médicinales, elle s’appliqua à graver chaque parcelle de peau de son interlocuteur dans sa mémoire.
Elle avait elle-même un tatouage, mais rien de comparable… Et cette aura… Elle ferma les yeux quelques secondes pour rassurer ses sens en alerte comme percevant un danger imminent.
Le geste de son professeur l’avait touché. En effet, elle voyait en ce geste un témoignage de confiance mais aussi, comme une introduction au récit qui allait certainement suivre.

- Maintenant que vous connaissez ma nature, mon secret pour ainsi dire... Que comptez vous faire ?

M.Mower se retourna. La réponse semblait évidente à Arwenne.

- Je ne doute pas de vos bonnes intentions, mais qu'allez vous faire ? Me tuer ? N'oubliez pas que je sais aussi des choses sur vous. Nous sommes quittes Melle H'Erundor. Je vous aurais volontiers effacé la mémoire, mais je suis certains que votre minutie vous à fait prendre toutes les précautions...

Le tuer ? Quelle idée fort étrange ! Elle n’avait aucune envie et raison de le faire.
Elle avait conssience qu’ils partageaient désormais le secret de l’autre, elle n’allait pas oublier de ci tôt, mais c’était ce qui lui plaisait dans cette affaire.
De plus, elle avait en effet prit ses disposition afin de toujours se souvenir de cette révélation… C’était parfaitement exacte. Arwenne appréciait la perspicacité de son interlocuteur, bien que cela l’empêcher d’expérimenter ses techniques pour se souvenirs…
Face au silence qui avait prit place, une question s’insinua, non pas pour la première fois, dans son esprit. Pourquoi et comment en était t’il arrivé à intégrer le groupe le plus craint de la planète ? D’après l’analyse psychologique qu’elle s’était faite de lui, elle l’imaginait mal tuer à la moindre occasion, un rire machiavélique au lèvre…
Son professeur se retournant lentement ramena sa concentration à l’instant présent. Arwenne n’avait plus son regard perçant et froid qu’elle arborait au part avant. Elle le regardait d’un œil neutre, sans jugement, attentif.

- Je ne cherche pas à nier que mon âme est noyée aux forces du Mal. Cependant, et je pense que vous êtes là pour ça, je peux vous exposer une partie de ma vie. La principale en somme. Ma situation.. Enfin ce genre de choses. Libre à vous de me croire.

Arwenne ne bougea pas d’un millimètre, attentive. Elle était certes là pour obtenir des réponses et elle présentait qu’elles aillaient être sincères. Elle était habituée à discerner le mensonge aussi facilement qu’elle percevait le chant d’un sabre discrètement sorti hors de son fourreau.
Le Mangemort se détourna à nouveau, s’avançant vers la fenêtre comme il l’avait fait à la vielle volière.

- Je suis né un 14 Avril. Dans une maison sombre. Mes parents ne souhaitaient pas avoir d'enfant. Pour passer les détails, ma condition était celle d'aide au foyer. Enfin. D'esclave. Mes parents étaient des mangemorts. Ils organisaient très souvent des réunions, ou Voldemort venait régulièrement. J'ai été élevé dans la magie noire... J'étais ... Ce n'est pas une excuse mais c'est la haine qui m'a fait grandir. Je haïssais le monde entier et je me suis mis très jeune à la magie noire... J'ai été admis à Poudlard. A Gryffondor. Vous pensez, une honte pour ma famille de Serpentard. Ma 'famille' fut loin de me féliciter. Mais Voldemort voyait ça différement. Il voulait faire de moi un espion. J'ai grandit, seul et noyé dans la magie noire. A votre âge, en dernière année, je suis devenu... Mangemort. Puis je suis devenu professeur de Défense contre les Forces du Mal... Ironie du sort hein ? J'apprends les élève à se défendre contre les gens comme moi... Ma seule réussite. C'est avec ce poste que j'ai compris dans quel sens était le monde, et quel était le bon côté. ... A la bataille finale, enfin, soi disant finale, j'ai combattu du mauvais côté. Très proche du Lord, les plus forts ont résistés. je lui était très utile. J'ai collaboré avec le directeur. Un espion des deux côtés. Grâce à mes notions de Légilimencie et d'Occlumancie, j'ai réussi à fermer mon esprit au Seigneur des Ténèbres... L'homme que vous avez trouvé mort, c'était un ami. Lui non plus n'avait rien demandé. Il voulait s'en sortir. J'essayais de l'aider. Mais Voldemort est partout... Il n'y a plus que moi maintenant.
Arwenne l’avait écoutait comme on écoute les confession d’un ami. Elle avait pu sentir comme cela avait était dure pour son professeur d’en dire autant… Mais elle était un peu rassurée. L’homme qui se tenait devant elle n’avait pas un fond si sombre que…
Si il fallait résumer se qu’elle avait pensé pendant le récit de M.Mower, il faudrait dire qu’elle le comprenait. Elle non plus elle n’avait pas demandé à se retrouver dans une famille d’agent-assassin… Bien qu’elle trouvait sa situation bien moins à plaindre que celle de Mower.
Ce dernier se retourna. De ses yeux habitués à s’arrêter sur les détails, Arwenne aperçu une trace légère de larme sur la joue de son professeur. Elle pouvait sentir la souffrance qu’il éprouvait.
Fixant un point quelconque derrière Arwenne, il finit son récit dignement, lui faisant face :

- Jedusor me reproche ces temps ci de manquer d'allégeance... Le soir ou je vous ai plus ou moins chassé de mon bureau... Je suis allé le voir. Il m'avait déjà appelé, mais j'avais refuser d'y aller. Alors après notre petite aventure dans la salle sur demande, je n'ai pas eu la force de lui résister. Et ... Il m'à fait payer mon manque de "conviction". Les temps ont changés. Il ne me fait plus confiance. Je ... Suis devenu un traitre à ses yeux ...

Voilà la cause de son état quelque peu comateux… En effet, c’était une situation fort délicate.
Son professeur s’appliqua à détailler les dalles ornant le sol, comme on attend la sentence du juge.

-C’est un bien lourd fardeau que vous portez… Je comprend que le Choixpeau vous ait envoyé chez les Gryffondor.

Arwenne laissa les mots sortir d’eux même. Tout naturellement, elle posa sa main sur l’épaule de M.Mower pour appuyer ses mots :

-Vous êtes quelqu’un de très courageux.

Elle savez reconnaître un guerrier quand elle en voyait un. Et c’en était un qui se tenait devant elle.
Elle le regarda avec douceur et force à la fois. Un regard que ses professeurs lui avaient tant offert lorsqu’elle perdait espoir et confiance en elle.
Elle fit abstraction du légers mouvement de recule de son professeur au contacte de sa peau, et lorsqu’elle croisa son regard, elle hocha la tête avec détermination, confiante.
D’une tape amicale, elle retira sa main et se dirigea à son tour vers la fenêtre.

-Si je puis me permettre, si Vous-savez-qui vous considérait vraiment comme un traître, je ne pense pas que nous aurions eut l’occasion d’avoir cette petite conversation. Si j’en crois mon expérience, je dirais qu’il a décidé de vous laisser une deuxième chance. Il a besoin de vous n’est ce pas ?

Les mains nouées dans le dos, elle entreprit à nouveau de faire une petite ronde [Wink] dans la salle, laissant la parole au silence.

-Et puis je tiens à préciser que vous n’êtes pas aussi seul que vous le croyez. Beaucoup son prêt à donner leur vie pour se battre contre l’homme qui menace votre vie. Et certain seront prêt à vous protéger s’il le faut.

Sur ces mots, elle c’était retourné pour le fixer à nouveau, stoppant sa lente avancée. Echange de regard qui ne dura qu’une courte seconde, et elle reprit sa marche. Elle, elle pourrait le soutenir, car elle lui devait la vie. Une promesse silencieuse, gravée, qui l’interdisait de le laisser mourir tant qu’elle n’avait pas remboursé sa dette.

-Allons, ne prenez pas cet air accablé, je crois que vous pouvez être fière de vous ! Vous êtes un bon professeur qui forme les futurs remparts contre le mal. Rester en vie et transmettre votre savoir est une grande source de fierté chez nous… Vous ne pouvez pas baisser les bras. Pour vos élèves, et pour vous.

Arwenne ressentait de la compassion, mais aussi de l’admiration pour son professeur. Dieu sait quel courage et quel force il faut pour résister à Vous-savez-qui… Tout était dit.
Pour conserver ce terrible secret, Arwenne allait avoir besoin d’arme puissante.

- Vous parliez d’occlumencie il y a un instant je me trompe… ?

Elle se retourna, plongeant ses yeux dans ceux de son professeur.

-Apprenez moi.

Elle ne pouvait plus revenir en arrière. Offrir ses services à un Mangemort rebel… Elle pouvait déjà entendre le dangers crier au bout de chemin qu’elle avait choisie. Mais qu’importe. Elle était habituée à le côtoyer. Maintenant qu’elle c’était engagée, autant s’investir et prendre les devants.
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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeVen 15 Mar - 20:53





    Les idées plus claires, Mower attendait. Son propre récit l'avait sonné. Retourner des idées noires dans sa propre tête le malmenait, mais raconter à haute voix sa vie à une élève - et pas n'importe laquelle - c'était trop. L'homme attendait. Il se sentait tellement vide... Si la voix de la Serdaigle ne l'avait pas sorti de son état passif, il aurait pu rester comme ça jusqu'au lendemain.

    -C’est un bien lourd fardeau que vous portez… Je comprend que le Choixpeau vous ait envoyé chez les Gryffondor.

    Cirhcé ne savait pas s'il était soulagé ou encore plus mal. Ce n'était pas le rôle d'une élève de le rassurer ainsi. Il s'était montré trop faible. Mais comment pouvait il agir sinon ? Elle connaissait son secret, et il fallait bien qu'il lui explique certains détails... Elle avait le droit de savoir.
    La sorcière posa sa main sur l'épaule du professeur, qui ne put retenir un geste de recul. Ce n'est pas qu'il se méfiait, mais il avait une telle impression d'attirer la pitié... Il se ravisa. H'Erundor n'était surêment pas du genre à céder à la pitié. Croisant son regard, son idée se confirma. Elle ajouta :

    -Vous êtes quelqu’un de très courageux.

    Le courage... C'était peut être sa seule qualité. Celle qui lui avait permis d'intégrer la maison Gryffondor. Le courage... Celui ci même qui vous fait prendre des risques sans penser aux conséquences. Une marque de bravoure et d'une certaine manière d'idiotie. Cependant les mots et le ton calme de la dernière année l'avait un peu éveillé. Au moins elle n'était pas de ceux qui jugent du premier abord et ne révise jamais leur jugement. Cela ne l'étonnais pas vraiment. Esquissant une tape amicale sur son épaule, elle partit dans une marche légère, accompagnée de ces propos :

    -Si je puis me permettre, si Vous-savez-qui vous considérait vraiment comme un traître, je ne pense pas que nous aurions eut l’occasion d’avoir cette petite conversation. Si j’en crois mon expérience, je dirais qu’il a décidé de vous laisser une deuxième chance. Il a besoin de vous n’est ce pas ?

    Voldemort avait besoin de lui. C'était un fait. Mais quand il aurait envahit Poudlard, Mower sentait que c'était le but du sorcier, alors ce jour là, Cirhcé lui serait devenu inutile. Et Voldemort s'en débarasserait comme d'une miette collée à sa robe. Le mangemort en était conscient. Et si le bien triomphait, alors Mower croupierais à Azkaban, sans cesse harcelé par les immondes détraqueurs... Le sorcier se sentit frémir.
    Arwenne continuait d'arpanter la salle.

    -Et puis je tiens à préciser que vous n’êtes pas aussi seul que vous le croyez. Beaucoup son prêt à donner leur vie pour se battre contre l’homme qui menace votre vie. Et certain seront prêt à vous protéger s’il le faut.

    Elle coula un regard infime à Cirhcé, qui devina les pensées de la jeune femme. Il savait qu'elle pensait la même chose que lui. Ils étaient liés. Lié par le secret. Chacun connaissait une partie noire de l'âme de l'autre. Mais pour rien au monde le professeur aurait entrainé quelqu'un dans l'enfer des Forces du Mal. S'il devait se battre pour mourir, se serait seul. Mais ne sachant pas trop pourquoi, il sentait que quand ce jour viendrais, une guerrière aux cheveux d'ambres arriverait sur place comme par enchantement... C'était une bonne définition de la Serdaigle pensa Cirhcé. L'inattendue. et là toujours au bon moment. Bien qu'il ne savait pas réellement quelles genres de missions elle accomplissait, Mower était certain qu'elle était une vraie plaie pour ses cibles. Surement jusque dans la mort d'ailleurs. Au moins l'Avada Kedavra n'amenait pas de souffrance, c'était une maigre consalation.

    -Allons, ne prenez pas cet air accablé, je crois que vous pouvez être fière de vous ! Vous êtes un bon professeur qui forme les futurs remparts contre le mal. Rester en vie et transmettre votre savoir est une grande source de fierté chez nous… Vous ne pouvez pas baisser les bras. Pour vos élèves, et pour vous.

    Elle parlait bien, mais l'ancien Gryffondor ne se sentait pas à sa place. Ce n'était pas au professeur de se faire encourager et remonter le moral par une élève. Mais dans le cas présent, il semblait que personne n'aurait pû le faire mieux.
    Une question vint aux oreilles du Mangemort désormais découvert :

    - Vous parliez d’occlumencie il y a un instant je me trompe… ?

    Appuyant les mots par le geste, elle se retourna et d'un regard perçant qui la caractérisait bien ( Mower se dit alors que les gens qui voyaient ses yeux aciers avant de mourir devaient être bien content de partir ...), demanda simplement :

    -Apprenez moi.

    Certes. La demande était simple. Et légitime. Cirhcé lui même aurait dû y songer. Elle connaissait bien trop de choses désormais. L'esprit du mangemort s'affaiblissait, et si un mage noir s'aventurait dans son esprit, s'il découvrait l'existence de Melle H'Erundor...
    Bref.

    - Je supposes que je ne suis pas en droit de refuser ? L'Occlumancie est une chose difficile à apprendre, et particulièrement éprouvante.Pour cause, il s'agit d'une branche noire de la magie. Je doute être un bon professeur pour ce genre d'apprentissage... Il en va cependant de votre sécurité et de la mienne, donc je n'ai guère le choix.

    En effet, il ne l'avait certainement pas. Mower doutait réellement de pouvoir apprendre l'occlumancie. Lui même l'avait appris en compagnie de Heugles, mais ce dernier montrait peu de disposition à la capacité de maitriser son mental. Cirhcé lui... Enfin c'était une question de vie ou de mort. Et c'était qui plus est très pratique.

    - Alors si vous le souhaitez, je ne suis pas en position de refuser. L'Occlumencie ne s'aquiert pas en 3 jours, sachez le bien.Il n'existe d'ailleurs aucun sortilège pour l'effectuer. Il s'agit d'une aptitude mentale. Et il est hors de question que je vous enseigne aussi la légilimencie, vous parvenez de toute manière à obtenir la vérité avec vos propres moyens...

    Obtenir la vérité était une chose.
    Mais la légilimencie offrait bien d'autres possibilités.... Modifier certains souvenirs, encrer certaines images, montrer des scènes atroces... Enfin. Mieux valait taire ces côtés sombre de la magie.

    - Je vais avoir accès à vos souvenirs les plus dérangeants, je vais devoir fouiller votre âme, sonder votre mémoire pour y trouver le plus douloureux. Rien ne m'est interdit. Si Voldemort viens jusqu'à vous, il n'hésiteras pas à vous montrer des choses infâmes qui relèvent de l'inconcevable...Il est d'ailleurs le meilleur légilimens que je connaisse. L'occlumencie de permet pas - contrairement à ce que les ignorants prétendent - de lire dans les pensées. Il s'agit de percevoir des émotions, des sentiments, des images, des voix... Et d'interprêter.

    En réalité, le Mangemort brûlait de découvrir les souvenirs de cette élève pour le moins mystérieuse. Elle n'avait rien à voir avec les sorcière qui font d'un rien un tout et cherchent l'attention. Cependant les scéances s'annonçaient vraiment pénibles et éreintantes. Mower se souvenait très bien de ces premiers cours...
    Une petite démonstration était bien tentante... Il n'allait pas fouiller son esprit, elle ne lui avait encore pas donné la permission. Mais... Lui montrer une image pouvait lui donner une idée...

    - Mes capacités de Légilimens sont médiocres. Je ne lis dans l'esprit parfaitement qu'en établissant un contact visuel avec la personne. A distance, je ne peux qu'introduire quelques images et des paroles plutôt floues....

    Mower se détourna un instant. Il devait mettre en place une méthode pour enseigner. Rapidement, il trouva, se retourna, et déclara, le ton plus léger :

    - Au cours de nos essais, vous commencerez par me regarder, simplement dans les yeux. Ensuite je pénètrerais votre esprit pour voir vos souvenirs, vous troubler, ou vous envoyer des images de mon choix. Par tous les moyens qui vous serons possibles, il vous faudra resister. Mais je vous préviens. Les conséquences peuvent être dévastatrices. Il faudra tenter de garder votre calme. Sortez votre baguette. Vous êtes en droit de me lancer des sorts pour vous protéger.

    Avant qu'elle ne puisse s'exécuter, le Mangemort profita du fait qu'il avait toujours son regard pour introduire une image dans son esprit.
    flash.
    La salle, telle qu'elle était réellement, avec H'Erundor et Mower au même endroit, comme si tout était vrai. Au loin, un mangemort arrive, brise la fênetre, stupéfix Cirhcé, et pointe sa baguette sur la Serdaigle. L'homme et grand, avec des cheveux noirs courts et un beau visage mais marqué par la peur : Fiori Heugles.
    Il murmure une formule et une jet de lumière verte coure jusqu'au visage d'Arwenne.
    flash.

    - Amusant non ?
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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeMer 20 Mar - 17:28

Arwenne était déterminée à maitriser ce savoir. Que ce soit pour la sécurité de son professeur que pour la sienne ou que ce soit pour satisfaire une curiosité ou un désir de maitriser un maximum de techniques.

- Je supposes que je ne suis pas en droit de refuser ? L'Occlumancie est une chose difficile à apprendre, et particulièrement éprouvante.Pour cause, il s'agit d'une branche noire de la magie. Je doute être un bon professeur pour ce genre d'apprentissage... Il en va cependant de votre sécurité et de la mienne, donc je n'ai guère le choix

L’idée de toucher à une magie inconnu, qui plus est, de la magie noire, avait don d’aviver en elle une certaine excitation.
Elle avait l’impression de se retrouver devant Manoko quand elle allait le lui enseigner sa première manipulation de poison…
En effet, il ne pouvait lui refuser cette faveur, et Arwenne avait apprit de sa formation que l’on obtient jamais rien sans rien, surtout lorsque cela concerne quelque chose de…puissant. Mais elle disposait d’un excellant professeur, elle en était certaine.

- Alors si vous le souhaitez, je ne suis pas en position de refuser. L'Occlumencie ne s'aquiert pas en 3 jours, sachez le bien. Il n'existe d'ailleurs aucun sortilège pour l'effectuer. Il s'agit d'une aptitude mentale. Et il est hors de question que je vous enseigne aussi la légilimencie, vous parvenez de toute manière à obtenir la vérité avec vos propres moyens...

La Serdaigle l’écoutait attentivement mais sa décision était prise. Quelque soit le temps que cela mettrait, elle réussirait à maîtriser cet art. Il lui parut malgré tout dommage qu’il lui refuse la légilimencie… Mais cela était logique. L’enseignement qu’elle allait recevoir n’était qu’une technique de défense, d’où son intérêt.

- Je vais avoir accès à vos souvenirs les plus dérangeants, je vais devoir fouiller votre âme, sonder votre mémoire pour y trouver le plus douloureux. Rien ne m'est interdit. Si Voldemort viens jusqu'à vous, il n'hésiteras pas à vous montrer des choses infâmes qui relèvent de l'inconcevable...Il est d'ailleurs le meilleur légilimens que je connaisse. L'occlumencie de permet pas - contrairement à ce que les ignorants prétendent - de lire dans les pensées. Il s'agit de percevoir des émotions, des sentiments, des images, des voix... Et d’interpréter.

L’idée que M.Mower accède à certains de ses souvenirs refroidit légèrement les ardeurs d’Arwenne… Mais certains sacrifice étaient nécessaire à la survie de leur secret, et pas uniquement. Elle n’aura qu’à progresser rapidement pour limiter les dégâts... très rapidement.

- Mes capacités de Légilimens sont médiocres. Je ne lis dans l'esprit parfaitement qu'en établissant un contact visuel avec la personne. A distance, je ne peux qu'introduire quelques images et des paroles plutôt floues....

Arwenne trouvait déjà cela fascinant. Elle en alla à se demander pourquoi son clan ne lui avait pas enseigné ces techniques, ça lui aurait facilité la tache maintes et maintes fois…
M.Mower se retourna, comme pour enclencher le mode enseignant pour lui faire face à nouveau et reprendre la parole:

- Au cours de nos essais, vous commencerez par me regarder, simplement dans les yeux. Ensuite je pénètrerais votre esprit pour voir vos souvenirs, vous troubler, ou vous envoyer des images de mon choix. Par tous les moyens qui vous serons possibles, il vous faudra resister. Mais je vous préviens. Les conséquences peuvent être dévastatrices. Il faudra tenter de garder votre calme. Sortez votre baguette. Vous êtes en droit de me lancer des sorts pour vous protéger.

A choisir, Arwenne préférait les images plutôt que la fouille de ses souvenirs…
Avant même qu’elle ait pu s’armer de sa baguette, une chose fort étrange se produisit. La fenêtre devant laqualle elle s’était tenue il y a un certain temps maintenant vola en éclat. Dans un même temps, l'intru stupefixa son professeur.
Le visage de l’homme qui avait pénétré la pièce ne lui était pas inconnu. Fiori Heugles. Les choses allaient tellement vite qu’elle n’eut le temps que de froncer les sourcils face à ce visage effrayé et d’esquisser un mouvement vers sa baguette. Mais déjà, un jet de lumière verte brouilla sa vision.

- Amusant non ?

La voix de son professeur fit réajuster l'expression un peu perdu d'Arwenne. La legilimencie était fascinante en effet, il valait mieux pouvoir éviter ce genre… d’ennuis. La serdaigle présentait que les leçons allaient être particulièrement difficiles…
Elle se racla la gorge, clignotant deux fois des yeux.

- Je crois qu’il est vraiment nécessaire que apprenne l’occlumencie…

Ajustant sa tenu au couleurs de sa maison, saisissant sa baguette, elle inspira, réunissant toute sa concentration.

- Je suis prête.

Elle plongea son regard déterminé dans celui de M.Mower, consciente des risques. Elle devait juste l’empêcher d’accéder aux rares secrets auxquels elle connaissait, aux missions les plus confidentielles et… Un simple sortilège devrait suffire.
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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeVen 22 Mar - 20:29

    La Serdaigle sembla un instant perdu. Mower avait assez mal joué, la différence entre la réalité et la "vision" était peu flagrante. Et sa stupéfixion était irréelle au possible. Enfin. Le plus intéréssant allait être de "fouiller" la mémoire de l'élève, qui pendant ce temps, commencait tout juste à se remettre de l'évenement passé.
    Cette dernière cligna deux fois des yeux, puis ré-ajusta sa voix pour dire :

    - Je crois qu’il est vraiment nécessaire que apprenne l’occlumencie…

    D'un ton qui se voulait déterminé, elle ajouta de cette élocution qu'il connaissait bien :

    - Je suis prête.

    A en juger par son expression, c'était certain.
    Cirhcé respira calmement, d'une inspiration plate et lente : Il fallait qu'il soit opérationnel. Il chassa la moindre pensée lointaine et qui ne concernait pas H'Erundor, et esquissa un mouvement du bras gauche, comme pour chasser un trouble momentané. De cette même main, le sorcier se saisit de sa baguette, noire comme l'ébène, marqué d'accoups par endroits.
    Un regard souple s'afficha sur le visage marqué du mangemort.
    Sans utiliser sa baguette magique, encore baissée, il fit avancer une chaise derrière la guerrière au sabre étincelant, et lui indiqua d'un geste muet de s'asseoir. Au moins ne tomberait elle pas.

    Enfin. L'ancien Gryffondor plongea ses yeux dans l'iris profond de son élève. C'était vraiment désagréable. On pouvait percevoir toute la concentration de la jeune femme, dont les traits affinés par l'application donnaient l'impression au Mangemort d'être analysé aux rayons X.
    Lentement, Mower leva sa baguette en direction du front de la Serdaigle, ne se tenant qu'à 1 mètre tout au plus.
    La tension était à son comble.
    H'Erundor ne devait pas avoir l'habitude d'être visée par une baguette, mais Cirhcé ne chercha pas à se justifier, toute son âme étant focalisée dans le regard acier de la sorcière.
    Quelques secondes s'écoulèrent, rendant l'atmosphère pesante.

    Mais Mower avait besoin de centraliser son esprit, la moindre fibre en lui qui vivait encore devait vouer allégeance aux pensées de l'élève qui se tenait en face du professeur.

    D'une voix forte, instantannée et pourtant attendue, le Mage Noir prononça enfin :

    - Légilimens !


    Un zoom rapide s'opéra, et l'ancien Gryffondor sût qu'il avait réussi : Il avait l'impression de plonger au coeur de l'iris gris cisaillant de la Serdaigle, et il savait que celle ci aurait la désagréable et douloureuse impression d'être habitée. Cette sensation n'était guère explicable par des mots : il fallait la vivre; C'était une blessure intérieure, une douleur mentale... Une oppression doublée de gêne et souillée par une lame glacée d'un vent violent qui semblait courir entre les tempes. Il se demanda ce que voyait la Serdaigle, il se rappellait pour sa part qu'il voyait son double en mouvement, avec la personne qui lisait ses mémoires agissant dans des souvenirs... C'était vraiment désagréable d'assister a sa vie avec une personne qui regarde votre double...
    En quelques dixième de secondes, Mower arriva dans un paysage légèrement flou et teinté de sépia.
    Arwenne aurait l'impression d'avoir à l'écran un véritable film au pourtours floutés.
    Une cour élégante tapissée de sable avec une batîment de bois travaillé. Sur les marches, quelques mètres plus loin, Mower distingua une petite fille, aux cheveux d'ambres bien reconnaissables.
    Flash.
    Cirhcé s'était approché, passant sous les yeux déjà d'un cendré glacé sans pour autant être vu.
    Au même moment, deux jeunes garçons, d'origines japonaises non discutables, se chamaillaient avec des bokkens qu'il maniaient d'ailleurs passablement bien.
    Quand l'attention du professeur se posa à nouveau sur la petite fille, cette dernière arborait un air maussade, son visage enfantin durci par des rires proches qui s'avéraient être ceux des deux japonais qui s'approchait en riant.
    Comme un courant froid, le Mangemort ressenti de la peine, mais aussi de l'isolement. Il se détourna, dans un mouvement de capes noires.

    A peine avait il terminé son demi tour qu'il se situait à présent face à une jeune fille qu'il connaissait encore bien : Arwenne évidemment. Elle devait être âgée d'environ 11 - 12 ans pensait il.
    Elle était vétue d'un simple kimono qui lui allait parfaitement, et restait assise en tailleur, sur le sol tapissé de la pièce ou Cirhcé se trouvait également.
    Le visage encore jeune affichait une sérénité ou pointait une concentration sans faille.
    Alors que Mower se demandait se qui se passait ici, un homme, agé d'une quarantaine d'années, s'approchait de la jeune fille, d'un pas glissant comme une ombre. Il l'abordait de dos.
    Sans plus de bruit que les nuages couvrant la Lune, ce dernier sortit d'on ne sait ou un sabre luisant qui semblait immense. Avec une rapidité et une souplesse mesurée, ce dernier fis un arc de cercle ample pour l'abattre horizontalement vers la nuque fragile de la jeune H'Erundor.
    Bien qu'il n'était pas visible aux yeux de la petite fille, Mower eut pou réflexe de tenter de crier pour avertir la cible de l'arme tranchante, mais aussi rapide qu'une panthère, la jeune Arwenne se baissa, au moment même ou la tranchant du sabre allait effleurer sa peau.
    Apprentissage bizarre. Un instant, l'âme du professeur se réveilla pour lui souffler l'idée d'entrainer ses élèves à de avada kedavra. Peut être pas en fait. La vision se troubla, aussi le sorcier se reconcentra.

    D'un clignement d'oeil, la scène changea.

    Une salle assez claire et aérée. Le sol souple était parsemé... De rouge ?
    Un instant, le mangemort se demanda se qui pouvait bien se passer, et surtout, pourquoi avait il atteri içi ?
    Un bruit de métal assourdissant lui donna réponse : en se décalant sur la droite, Mower évita un combat acharné. Il recula de plusieurs métres. Retenant une exclamation, il réalisa qu'il s'agissait d'H'Erundor. Elle devait être âgée d'environ 14 ans, et faisait face à un adolescent au physique particulièrement ingrat. Les deux combattant revêtaient un kimono simple et léger de tissu blanc. Celui de la fillette était... Taché.
    Mower sentit alors une brûlure infime aux tempes. La vraie Arwenne tentait de résister mentalement. Pourquoi ce souvenir la dérangeait elle particulièrement ? Cirhcé insista, appuyant encore plus sur son action de légilimens.
    A en juger par le trouble et la dureté du combat, le garçon dominait largement.
    Par un coup particulièrement violent, que la future Serdaigle avait pourtant parré, le garçon entailla le flanc gauche de l'élève, qui gémit. C'était cruel.
    Tout bêtement, Cirhcé ne s'était pas imaginé qu'H'Erundor était passé par de pareilles étape. Pour lui elle maniait le katana depuis l'époque embryonaire. A la fin, L'élève vacilla et tombe sur les genoux, tachant le sol de quelques gouttes de sang écarlates. L'adversaire donna un coup de pied sur le poignet de l'enfant, la désarmant. Un craquement osseux se fit entendre et un cri de douleur l'accompagna. Souriant bêtement, le vainqueur s'approcha pour lancer des mots que Mower ne comprenait pas.
    Malgré une entaille sous l'oeil gauche, la guerrière aux yeux froid ne cilla pas et regarda son adversaire s'éloigner avant de se coucher sur le côté, se tenant le flanc visiblement bien entaillé.
    Cirhcé s'approcha machinalement, d'un pas rapide pour se baisser vers la petite Arwenne. Un mot lointain lui parvint aux tempes. La véritable Serdaigle avait murmurré un sort.
    Il s'arracha a son souvenir, tellement vite que ses neurones semblaient brûler, revennant à la réalité, il repoussa le sortilège d'un revers de bras, et tomba assis sur une chaise presque en face de son élève.

    Il n'avait pas écouté correctement le nom du sortilège de la sorcière, mais elle avait tenté de se défendre. C'était bien. Le professeur était un peu essouflé, et les tempes lui tappaient un peu, mais ce n'était surement rien par rapport à H'Erundor. D'une voix toujours aussi plate, il déclara :

    - C'est bien. C'est un bon début. Comment vous sentez vous ? Souhaitez vous ré-essayer ?

    Comme un vieil amis, il se pencha pour lui donner un morceau de chocolat, destiné à la remonter un peu.
    Son interlocutrice était désormais presque aussi pâle que lui, sa respiration était courte et on aurait juré qu'elle avait de la fièvre... Cependant les leçons étaient prometteuses.
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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeDim 24 Mar - 13:28

M.Mower appela toute sa concentration d’un geste du bras gauche. Il saissit sa baguette de la couleur qui marquait son bras. Il affichait un regard d’enseignant, neutre, concentré.
Arwenne n’avait plus la place pour le doute, bien qu’il aurait prit plaisir à
Sans un mot, elle s’assit docilement sur la chaise que lui indiquait son professeur.
On aurait dit que le monde entier attendait de voir ce qui allait ce passer…
Lorsqu’il furent fasse à fasse, Arwenne se perdt dans les profondeur des yeux de Cirhcé, à la recherche de la moindre nuances de couleurs.
Lentement, M.Mower pointa sa baguette vers Arwenne. Elle n’avait aucune idée à quoi s’attendre et sentir la pression de la baguette sur son front ne lui faisait que le désirer se défendre.
Les secondes qui s’écoulèrent témoignèrent des dernières brides de concentration réunies par les deux partis.
Arwenne eut une inspiration rapide quand elle entendit :

- Légilimens !


Une sensation terriblement désagréable prit Arwenne. Comme si quelqu’un plongeait littéralement en elle, sauf que l’océan, c’était ses souvenirs.

On l’avait dressée à cacher ses secrets par multiples efforts, sentir un intrus avoir accès à tout sans la moindre résistance lui faisait horreur…Elle avait encore tant à apprendre.

Son énergie se vit comme absordée par la pénétration de l’esprit de M.Mower.
On aurait dit qu’on entaillait sa chaire et qu’on tenter de trouver de la place sous sa propre peau pour loger deux corps. Refermer l’ouverture.
Arwenne vit des images. Un paysage se dessina, et la nostalgie fit défaillir sa concentration, oublier la fatigue.
Elle reconnu le centre de son clan, son chez-elle.
Elle avait presque oublié la présence de Cirhcé dans son esprit, face à elle-même, assise sur les marches, seule, quand elle le vit, à sa plus grande surprise, s’approcher d’elle étant petite.
Quel étrange sentiment l’envahissait…

Pour tout dire, elle n’opposait aucune résistance au sort de son professeur tant elle était curieuse de la suite, et tant la vision qui s’imposait à elle avec ses sensations la surprenait. Mais elle pouvait déjà sentir la fatigue provoquée par la présence de deux esprit en un.

Avant même que ils fassent leurs apparitions, Arwenne s’était retournée pour voir apparaître deux jeunes garçon qui s’entraînaient au bokken. Elle fit par ailleurs une grimace face à leur niveau médiocre.
Elle avait du mal à tolérer un tel niveau couplé à un comportement si hautain. Leurs rires avaient marqués toute son enfance…
Elle regarda à nouveau son propre regard déjà froid, dure et conscient de son impuissance, comme le dragon qui attend qu’on brise ses chaînes pour dévorer les responsables de sa souffrance.
Elle aurait aimé se souffler à elle même que bientôt, elle serait assez forte…

Soudainement, elle eut l’impression qu’on l’absorba loin de cette vision.

Un nouveau souvenir s’imposa à elle. Son entraînement… Sentir le désir de tuer d’un être invisible…
Avec toute modestie, elle excellait dans cet art. Mais le fait de ne pas choisir quoi montrer, ne pas contrôler son esprit avec quelque chose de… spécial. Laisser un inconnu maîtriser son esprit avait tout pour faire enrager quelqu’un, une guerrière dont la force de son esprit avait un impacte direct sur sa survie qui plus est…

Lorsqu’elle vit Cirhcé vouloir la protéger de la lame effilée de son sensei, elle eut un sourire légers.
Mais cela suffisait. Elle connaissait la suite, et plus le temps passait, plus la présence de Mower l’insupportait profondément. Elle pouvait sentir sa respiration devenir irrégulière, ses muscles se contracter et surtout, cette douleur constante, insaisissable…
Il était vrai que subvenir aux besoin énergique de deux esprits par un seul corps n’était pas de tout repos…

A nouveau la lame de sortilège s’enfonça encore plus profondément en l’élève.
Arwenne reconnu la scène rien qu’à la couleur de sang qui tachait le sol.
Non.
Cirhcé n’avait pas le droit d’avoir accès à ce souvenir. Tentant de se détacher de ces images, Arwenne se concentra à faire sortir de sa tête son professeur. Elle avait assez vu les capacité de l’occlumencie, et lui ses brides de souvenirs.
Mais autant vouloir déplacer une montagne de la force de ses mains… A peine essayait-elle de repousser l’intrus qu’elle avait l’impression qu’on happait ses forces. De plus, elle ne savait pas trop où concentrer son énergie…
Elle aurait aimé de pas entendre et voir ce qui suivait…
Un bruit de chair qui s’entaille, un gémissement pitoyable, du sang… Elle pouvait se souvenir de la douleur et surtout de sa haine… Non !
Arwenne essayait comme de fermer ses yeux, mais on l’en empêchait, forcée d’assister à une scène qu’elle ne désirait absolument pas revoir. S’additionnant à cela un intrus insaisissable, une force qui fuyait son possesseur, et la douleur, légère, discrète mais bien présente, de tout part, s’intensifiant peu à peu…
Mais la serdaigle était obstinée. Cela suffisait.

« Tu es trop faible pour pouvoir m’affronter. Ne recroise plus jamais mon chemin, ou cette fois, je te tuerai. »

Un sentiment de haine donna à Arwenne la force de tendre le bois tendre de sa baguette vers le sorcier.
D’un geste imprécis et par une frêle incantation, elle utilisa le premier sort qui lu passa par la tête.

- C'est bien. C'est un bon début. Comment vous sentez vous ? Souhaitez vous ré-essayer ?

Épuisée, sa vue mit quelques seconde à se stabiliser.
Acceptant volontiers le morceau de chocolat offert par son professeur, elle inspira profondément. Elle pouvait sentir les goûtes de sueur couleur sur sa peau pâle de fatigue.

Voir sa main trembler pour approcher une source d’énergie de sa bouche la répugnait. Elle prit le temps de se calmer et de recouvrer suffisamment d’énergie pour s’adresser à son professeur.
Elle n’allait pas se laisser se reposer, pousser son corps à bout était une habitude désormais.
Elle dégusta sa solitude intérieur d’une minute de silence, comme de méditation.
Maintenant elle savait à quoi s’attendre.
Elle inspira une nouvelle fois profondément mais cette dernière était vacillante…

Se voir si faible lui donnait envie de devenir plus forte. Une volonté nouvelle s’envahissait, accompagnée d’énergie et de concentration. Elle tiendrait une seconde intrusion.
De plus, elle avait son idée pour résister efficacement…
Elle fixa son professeur qui semblait ^être affecté par son sort.

- Allez-y.

Il hocha la tête et recommença, levant sa baguette. Cette fois, ce fut sans attendre qu’il lança son sort.

- Légilimens !

Epuisée, la nouvelle intrusion dans son esprit lui parut encore plus éprouvante. Elle se concentra tout d’abord à rester consciente, s’appliquant sur sa respiration.

Une image se forma.
Arwenne avait 13 ans. Assise sur un matelas anormalement épais dans une chambre entourée de paravent, elle arborait un kimono blanc couvrant un bandage qui lui recouvrait tout le torse.
Les cheveux noués en chignons, elle était perdu au milieu d’innombrables parchemins et livres sur les plantes ou sur des techniques de combats.
Après son combat, gravement blessée, elle avait était immobilisée pendant 1 mois et incapable de reprendre le cursus « scolaire » normal pendant 6mois.
Elle avait donc du temps à sacrifier.
Elle le choisit pour apprendre la médecine par les plantes, comme sa mère…

Elle s’épuisait si rapidement…

Le moine qui s’occupait des blessés lui apportait ce dont elle avait besoin, ingrédients et conseils.
Concentré, elle avait passé des heures à apprendre le noms de plantes, leurs caractéristiques et les diverses techniques de préparations.
Elle avait aussi étudié dans le même temps leurs utilisations dans les poissons bien que ce n’était pas l’objectif…

Tout son corps tremblait discrètement désormais.

Le moine entra, ce qui fit se retourner un peu violemment la blessée. Cette dernière échappa un petit cris de douleur qui fit rire le moine.
Elle lui tendit, grimaçant toujours, sa préparation, auparavant cachée sous des parchemins déployés en éventails.
Le moine sentis puis goûta. D’un sourire satisfait, il fit demi-tour sans un mot, mes ses bruit de course dans le couloir trahirent son calme.
La jeune Arwenne souriait innocemment maintenant pour reprendre son étude.

Son étude actuelle était faire sortir M.Mower de sa tête tant qu’elle en avait la force.
Et elle n’abandonnera pas ses souvenir si facilement.
Elle commença alors à se concentrer sur elle même. Pas si facile que ça… Elle ne se débarrasserait pas de son professeur au bout de son second sortilège…
Des nausées commençait à la prendre.

Nouvelle image.

Une somptueuse musique se fit entendre. Une salle richement décorée de marbre, de velours rouge et d’or abritait une sorte de bal.
On pouvait, au premier coup d’œil, deviner que la classe acceptée à cette fête était aisée, très aisée…
Arwenne reconnu tout de suite. Sa toute dernière mission d’infiltration, avant sa rentrée…

Elle était juste affolée. Dans un coin de la salle se tenait une jeune femme au maquillage précis, vêtue d’une robe noir dénudant son dos, tenait à la main un verre de champagne. Son regard gris fuyait celui les autres invités sauf un.

Il y avait tout les raisons de monde pour affoler Arwenne à la limite de faire un malaise tant la force lui manquait.

Un homme apparemment fort demandé abandonna sa court pour approcher la jeune demoiselle.

Cirhcé ne devait ni le reconnaître, ni la reconnaître elle, ni même le lieu ou quoi que ce soit.

Non… murmura t’elle.

Arwenne usa de ses dernières forces pour répéter la procédure. Un sortilège quelconque.
En un instant elle fut libérée de l'emprise du sortilège de son professeur.
Elle avait un peu honte de sa faiblesse mais elle était là pour apprendre….

Les yeux clos, elle respirait passablement, tremblante. Un mal de tête la faisait souffrir. Des restes de l'intervention mentale de M.Mower...
Ces cours étaient vraiment intense… Elle n’avait plus qu’à espérer que sa famille l’oublierait pour ce soir. Elle aura plus que besoin de repos!
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Cirhcé Mower ○

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MessageSujet: Re: L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne]   L'ombre ne s'écarte pas toujours face à la lumière [Rp Cirhcé/Arwenne] Icon_minitimeDim 24 Mar - 14:39

    Un laps de temps imprécis s'écoula. Mower se remettait de la prouesse mentale dont il avait fait preuve, et repassait tranquillement ce qu'il avait vu dans sa tête. Il devait laisser H'Erundor digérer l'éprouvante aventure qu'elle avait subi. Cependant il n'était guère inquiet : Elle était solide.
    Elle affichait un air sombre qui indiquait clairement la souffrance qu'elle avait dû éprouver. C'était une mise à l'épreuve qui attisait sa soif de savoir qui faisait d'elle une parfaite Serdaigle. Le même poison délicat et ravageur qui avait fait de Cirhcé un sorcier au coeur noir...
    Le professeur ne pipa mot, jusqu'au moment ou la dernière année releva son regard acier dans une expression farouche de détermination. Avant même qu'elle ne prononce les mots, le mangemort savait de quoi il en retournait...

    - Allez-y.

    Mower hocha la tête, autant dans un signe d'approbation que pour s'habituer aux yeux glacés qu'il devait pourtant fixer.
    Cirhcé n'eut aucun mal à porter sa concentration, et se leva du même temps qu'il incanta :

    - Légilimens !


    L'ancien Gryffondor sembla se perdre encore une fois dans les iris cendrés de la sorcière.
    Il tomba dans une pièce entourée de paravents. Se détournant quelque peu, Mower découvrit une Arwenne d'environ 13 ans, assise sur un matelas. La jeune fille semblait épuisée, mais aussi en piètre état... Son kimono blanc avait l'air de couvrir un important bandage. A y regarder de plus près, un certain désordre régnait dans la pièce. Des parchemins en tout genre, accompagnés de livre et de ce qu'il pu voir, des croquis de plantes diverses.

    Un bruit de porte fit retourner Cirhcé, qui entendit H'Erundor lacher un petit cri de douleur.
    Un homme à l'air dévoué et amical entra, puis la jeune sorcière lui tendit une préparation, qu'il gouta avant de sortir. Le mangemort ne saisit pas vraiment le sens du souvenir... Les émotions lui avait échappées.

    Des bruits de pas se firent entendre, comme une course qui s'éloignait de la chambre.
    Pendant ce temps la petite guerrière afficha un air serein avant de se replonger dans ses lectures.
    Un peu surpris, le mage noir se retourna, focalisant à son souhait son esprit sur un souvenir plus récent.
    A son détour, le professeur écarquilla les yeux - ce qui était en réalité un haussement de sourcil de l'ordre d'un picomètre - devant la beauté de la salle dans laquelle il avait atteri.

    Cependant, la foule l'empechait de voir clairement, et son regard pâle cherchait Arwenne... Elle ne devait pourtant pas être très loin...

    Mower attarda son regard sur une dame qui revêtait une robe d'un noir satinée qui lui saillait à merveille. Ses traits affinés par un maquillage a la fois discret et d'une haute distinction mettait parfaitement en valeur sa personne. Les cheveux relevés en une coiffure sophistiquée aussi élégante que soignée.
    La dame à la robe portait une coupe de champagne, donnant un air faussement aristocratique.
    Le vêtement semblait taillé sur mesure. D'ou il était, Cirhcé put détailler le revers de la robe dos-nu qui exposait la peau blanche, contrastant avec le tissu obscur de la robe.
    L'ancien Gryffondor réalisa qu'il ne devait prêter attention qu'à Arwenne, mais sa concentration s'était évaporée trop vite.

    Un faible 'non' lui parvint aux tempes, et le mangemort n'eut le temps de se reconcentrer : une douleur cuisante a l'épaule gauche l'arracha du souvenir de la Serdaigle.
    Dans un horrible impression de transplanage, il quitta les pensées de la dernière année, revenant brutalement à la réalité.

    Et il était temps.
    Les efforts de l'élève l'avait anéantie : elle avait les yeux clos, respirait mal et il semblait qu'elle tremblait.
    C'était suffisant pour aujourd'hui.
    Le mangemort détourna son regard pour porter attention à se qui l'avait chassé de la mémoire d'H'Erundor.
    Son épaule gauche semblait avoir pris feu. Le Serdaigle devait avoir utiliser Incendio ou quelque chose du genre. Mower répara sa robe de sorcier avant de s'approcher d'Arwenne, visiblement mal en point.
    Le professeur resta quelques minutes sans bouger, sans parler, juste en réfléchissant. Ou du moins en laissant ses pensées le submerger.
    Soudain, une horrible pensée lui coupa une instant la respiration. Il venait de réaliser un fait pour le moins désorçonnant : Arwenne était une femme et pas qu'une élève....

    Après qu'Arwenne ai repris quelques peu ses esprits, Cirhcé s'assit en face d'elle pour lui dire :

    - Admirable Mlle H'Erundor. Dans quelques leçons vous serez capable de resister relativement facilement. Du moins face à un légilimens de mediocre catégorie tel que moi...

    Evidemment si Voldemort en personne, pour une raison ou une autre, tentait de s'en prendre à la Serdaigle, resister à la puissance noire de son esprit serait bien moins evident.
    Dans un de ces rare demi sourire, il ajouta, le ton plus léger :

    - Splendide robe.

    Le mangemort se releva, rangea sa baguette, et sortit de la salle, donnant un autre morceau de chocolat au passage à l'élève aux cheveux d'ambre.
    Sans plus un mot, il sortit de la salle, indiquant ainsi que la leçon était terminée.
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