EVENT : Le bal de Noël | Un peu plus de magie |

Messages : 90 Date d'inscription : 27/12/2012

Cirhcé ne s'aventurait pas vraiment souvent en dehors de Poudlard. Enfin. Si, quelques fois. Mais de façon... Officieuse. Pour des... Affaires. Le transplanage n'étant pas autorisé dans l'enceinte du chateau, et dans ses extérieurs, être un mangemort avait des avantages. Ou pas.
Quoiqu'il en soit, la veille de noël, Mower avait pris congé de l'école pour errer quelques instants sur le Chemin de Traverse, en toute légalité.
A cette époque là, les jeunes sorciers étaient en vacances. Et pourtant, certains d'entre eux n'avaient pas la chance de rejoindre leurs familles... Et restaient cloitrés à Poudlard.

Il y avait pire, certes. D'autant plus que, en cette période, une masse plus importante d'élèves avait fait le choix de rester au château. Coincidence ? Absolument pas. Les professeurs -pas lui bien évidemment- avaient eu l'idée saugrenue de remettre en place le Bal de Noël !!! Quelle torture... Depuis une dizaine d'années qu'on avait supprimé cette horreur !
Quoiqu'il en soit, Cirhcé se disait qu'il avait moins de chance de croiser un élève sur le Chemin de Traverse.

Ne cherchant pas à folâtrer la truffe au vent comme un daguet à son premier bain de flocons, le professeur de DCFM se dirigea directement dans l'Allée des Embrumes. Oui, il venait pas pour ses petits achats de Noël. Il avait d'autres ~~Deneb~~ chats à fouetter. Entre autre la sortie récente de prison de son cousin, un Lestrange. Donc on traine pas, aller !
Et pourtant.
En passant devant chez Mme Guipure, le sorcier se figea comme une statue.
Non pas qu'il prêtait particulièrement attention a son apparence, ça non.
Mais il aimait les tenues habillées, voilà tout. Sur les autres. Et devant la vitrine, son regard s'était posé sur les robes de sorcières. Sur une en fait. Un peu ailleurs, il esquissa un semblant de début de sourire en pensant aux filles dans les dortoirs qui devaient mettre leur chambre à sac pour trouver la meilleure tenue pour demain. Mon Dieu. L'image d'Arwenne H'Erundor, exaspérée par tant de simagrée lui passa dans l'esprit.
Et ce fut le déclic.

Inspirant un coup, il entra dans la boutique, et désigna une robe de bal. Il apprit par la vendeuse qu'il s'agissait d'une robe "bustier" de couleur "presque-noire-aux-reflets-bleus-foncés-a-moins-que-ce-ne-soit-l'inverse", elle comportait au dos un "laçage" avec un ruban fin de sorte qu'il apparaisse presque un "dos-nu". Cette robe là descendait "mi-mollet" afin d'être embellie avec des "talons" (???)
Et la vendeuse appris de Cirhcé qu'il allait falloir faire des améliorations dans les 10 min qui suivent.

En insistant, il obtint un effet qu'il avait vu sur une autre robe (bien trop vulgaire d'ailleurs), un effet "ailes d'oiseau là vous savez... Avec les plumes quand elles écartent les bras !". Bref, la vendeuse avait saisit.
(je met le gif pour faire plèz °-°
Spoiler:
)
Et aussi, bien qu'un peu étrange (c'était plus le détail qui comptait), une ombre blanche, ou silhouette... Forme ? De dragon, qui avait comme cheminement la taille, le dos (c'était joli quand il disparaissait sur un côté du corsage, et réaparraissait sur l'autre !) et pouvait ce reposer sur l'épaule, au dessus du coeur, afin de regarder de façon un peu hautaine les voyeurs (et grogner un peu. C'était vraiment fait pour la Serdaigle.)

Enfin, après avoir des piaillements de vendeuses plein la tête, Cirhcé se laissa convaincre par "l'auto-ajustation" du tissu, afin de pouvoir re-mettre la robe même si on avait pris 15kilos. En plus -et heureusement !- il ne connaissait pas les ... Euh... Mesures ! de la sorcière (il avait pâlit quand elle avait demandé "Tour de taille ?!?!" et qu'il avait nerveusement répondu "C'est pas pour moi ! Mais... Une élève bien sur !")

Penser à surveiller Kazan quand il arrivera.

Spoiler:

Arwenne, adossée contre le rebord de la fenêtre, observait paresseusement le paysage qui s’étendait à sa fenêtre. La neige tombait délicatement, recouvrant petit à petit les feuilles mortes de l’automne. L’hiver affirmait donc sa présence tandis que l’observatrice se posait une question. Pourquoi était elle restée ces vacances déjà ?
Elle sentait derrière elle le regard hésitant de ses dernières camarades présentes dans la pièces, rangeant leurs ultimes affaires (à sa « demande »). Elles devaient sûrement mourir d’envie de lui demandait ce qu’elle attendait. Mais la serdaigle n’attendait qu’une chose, être seule dans la pièce.
Toute la soirée, cette même chambre avait été témoin, ainsi qu’Arwenne, à son grand désespoir, de ce que pouvait provoquer l’imminence d’un événement tel qu’un bal chez des filles. Les petits cris hystériques, les rires nerveux, les vêtements et chaussures tapissant le moindre centimètre carré de l’espace, sans compter évidemment le lit d’Arwenne et son périmètre de sécurité (oh les autres habitantes de la chambre avait bien demandé gentiment à Arwenne si elles pouvaient exploiter le dernier espace libre à son propriétaire ! Pensez bien que cette dernière ne s’est contentée que d’un regard froid en guise de réponse, mais qui avait eut dont de clarifier la situation), avait plus que fatigué la jeune femme.
Elle avait bien essayé d’aller se changer les idées, mais partout, l’agitation régnait. Et puis, il y avait autre chose. Autre chose qui retenait son attention, et qui la bloquait ici. Son regard quitta alors l’horizon pour se poser son un colis posé sur mon lit.
Dans un même mouvement, la dernière fille s’effaça pour rejoindre tous les autres élèves dans la grande salle. Ils devaient déjà être bien nombreux… Elle attendit alors encore quelques instants avant de se lever.
Elle savait parfaitement de quoi il s’agissait. Elle l’avait ouvert il y avait bien 50 minutes (la précision !!). Mais avant de faire quoi que ce soit, elle avait préféré l’absence de quiconque dans cette pièce.

Presque hésitante, elle repoussa pour la seconde fois le papier camouflant le cadeau théoriquement anonyme. En effet, à peine l’avait été ouvert, que le tatouage la liant à l’unique personne nommé Cihcé Mower s’était activé. Elle avait alors abandonné sa découverte, camouflé sa main, et assise sur le rebord de la fenêtre. Maintenant seule, elle pouvait donc se permettre d’achever ce qu’elle avait commencé, et ainsi, si quoi que ce soit qui ne regardait qu’elle se trouvait là, il n’y aurait pas de témoin.

Elle repoussa une mèche venu parasiter sa vue, et sortie délicatement le contenu de la boîte. Assise sur le rebord de son lit, elle due se tourner pour pouvoir contempler dans toute sa longueur le cadeau de Cirhcé. Elle esquissa un sourire. Une robe. Elle était donc invitée au bal ! Elle jeta un œil rigoureux au colis, vide, et se détourna.

Rapidement, elle se déshabilla et enfila la robe. Elle ne témoigna pas la moindre surprise quand celle-ci s’ajusta à ses formes, et elle se dirigea vers un miroir. D’un geste assuré, elle se prépara, bien décidée à honorer sa tenue.

La porte de la salle commune des Serdaigles se referma une fois pour toute, n’abritant cette fois plus personne. Arwenne descendit paisiblement les marches en direction de la grande salle, faisant discrètement chanter ses hauts talons. Ses cheveux, noués de manière à ce qu’ils tombent sur son épaule, laissait à la vue de tous son dos si finement dessiné, couvert de quelques rubans aussi sombres que sa robe. De son dos, par ailleurs, partait des ailes sombres et magnifiques d’aigles reliées à ses bras, de sorte que si elle les écartaient, ses ailes se déploieraient tel que si elle allait s’envoler. Détail qui ne manquerait pas de la faire remarquer. Et puis, il y avait ce qui lui plaisait le plus, c’était cette ombre qui se détachait, mouvante, des pénombres de sa tenue. Un dragon se promenait, faisait le tour de sa silhouette, se posant régulièrement près de son corsage, au niveau de son épaule (curieusement, toujours du côté gauche), menaçant toute personne posant ses yeux sur elle.

Les volants de sa robes s’arrêtèrent enfin. Elle arrivait à l’entrée de la grande salle. Elle allait clairement se faire remarquer, elle le savait, elle cela ne lui plaisait guère. Elle avança tout de même, décidant d’être plus élégante et agréable qu’à son habitude. C’est à dire qu’elle n’allait pas menacer de mort chaque être posant un regard intéressé sur elle.

Elle descendit donc les dernières marches, identifiant chaque personnes présentes, sans prêter attention aux murmures et regards la dévisageant, écoutant avec plaisir le grognement du dragon l’accompagnant. A l’instant même où elle passa la porte, la première note de musique annonça le début du bal. Elle repéra aussitôt Crihcé au loin, mais avant de s’en approcher, elle pris soin de repérer Yuuki, ainsi que Kazan, évidemment.

Une fois ceci fait, et les constatant encore à distance respectable, elle se dirigea grâce à la foule, près du sorcier sans se faire repérer. Elle attrapa au passage deux coupes de champagne, remarquant deux jeunes serpentards regarder en coin son objectif. Il était vrai qu’il était inhabituel de le voir ainsi, malgré qu’il soit resté dans ses tons, et que ça lui allait plutôt bien… Elle ne put alors s’empêcher de sourire discrètement.

-Eh bien Professeur, de toute évidence vous ne laissez pas indifférentes les jeunes filles ! Un vrai Don Juan en soirée dites moi.

Elle lui tendit au passage une coupe de champagne, entamant la sienne, observant les premiers danseurs comme si de rien n’était.

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La serdaigle faisait mine de rien, parcourant la pièce du regard, de son assurance habituelle. Elle tentait d’ignorer au mieux les regards qui l’observait, laissant son dragon les intimider, même si cela devait avoir plutôt l’effet inverse…

- J'ai bien peur que vous m'ayez dépassé ce soir !

Arwenne sourit élégamment malgré le ton quelque peu froid du professeur. Il était vrai qu’elle ne manquait pas de se faire remarquer, mais… à qui la faute ? Il finit par la soulager du verre à pied qu’elle lui tendait et but une gorgée. Elle l’accompagna en cela, observant les mouvements gracieux des danseurs, qui pour certains, méritaient encore de l’entraînement…

La symphonie était agréable, et Kazan en profita pour inviter sa chère Yuuki à danser, comme pu le constater Arwenne. Son regard se refroidit donc un peu. Mais elle se doutait bien que le corsaire n’avait pas oublié leur conversation, et pour se calmer, elle but une autre gorgée. Quant à Yuuki qui arborait une très belle robe rouge, rayonnante, elle se laissa porter par le pirate, montrant un talent particulier pour la danse. Talent partagé avec son cavalier d’ailleurs. Ce qui était déjà un peu plus étonnant.

Ses yeux revinrent soudainement vers des élèves plus proches d’elle, tandis que le dragon de sa tenue grogna. Décidément, le pauvre allait avoir du travail ce soir…
Dans un même temps, Cirhcé se tourna légèrement vers elle.

- L'anonymat du paquet n'a pas été très efficace je crois... Mais le signe fonctionne !

- En effet.

La serdaigle finit son verre (quelle descente ! xD) et s’en débarrassa rapidement. Quel étrange couple devait-il faire, elle et Cirhcé. L’intimidante serdaigle en robe somptueuse, et l’effrayant professeur de défense contre les forces du mal, plus séduisant que jamais. Tout deux plantés là, tels des sentinelles, à l’affût du moindre mouvement, et pourtant, tant observés.
Elle songea que si elle restait plus longtemps ici, malgré la présence protectrice de Mower (aura peu rassurante), certains gryffondor ne manquerait pas de venir lui proposer de danser. Et puis, la musique lui plaisait assez…

- Eh bien professeur ?

Elle se tourna vers lui, lui adressa un petit sourire qui n’annonçait rien de bon, et lui tendit pas main.

- Allez-vous oui ou non, venir honorer votre cadeau en ma compagnie ?

Elle sentait qu’elle commençait à attirer quelques convoitises, autant s’éclipser un moment sur la piste de danse, et profiter de l’instant. Après tout, pour une fois qu’elle ne participait pas à ce genre d’événement pour une mission. Et puis c’était une bonne occasion pour se rapprocher le Kazan, qui, lui et sa compagne, commençait à disparaître parmi la foule.

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Arwenne se retient de sourire face à la réaction de Cirhcé, qui s’était figé à sa proposition. Elle pouvait deviner le cheminement de ses pensée à la recherche d’une quelconque excuse. Si elle avait eut un minimum de compassion, elle aurait retiré sa proposition et ainsi épargné cette torture au pauvre Mower. A croire que cela l’amusait un peu. Probablement. Et puis, rien ne l’interdisait de refuser ! Mis à part les oreilles indiscrètes, les mœurs, et les représailles de la jeune femme. Certes.
Elle lui laissa donc tout le temps nécessaire à sa réflexion, avec un légers sourire (sadique !) en coin. Enfin, il ouvrit la bouche, les yeux débordant d’un espoir nouveau, comme si il était sauvé. Eh bien, il s’est trouvé une excuse songea t’elle.

Mais soudain, entre eux, passa en tournoyant Kazan et Yuuki, s’esclaffant comme on rit d’une bêtise dont on est vraiment fière. Se doutant qu’il s’était effectivement passé quelque chose, son attention se reporta vers Cirhcé, qui lui était tout à fait décontenancé. Son verre avait disparut, et cela semblait le peiner grandement. Haha. Il avait donc voulu lui faire l’excuse du verre. Tellement original et… efficace. Privé de cette dernière possibilité, il ne put que jouer l’honnêteté, à la grande surprise d’Arwenne.

- Mais... Je ne sais pas danser !

La serdaigle écarquilla les yeux. Voilà autre chose ! Le professeur Mower, si bien habillé et coiffé ce soir, venu à un bal, ne savait pas danser.
Elle soupira, et le saisit par le bras, lui adressant un sourire presque rassurant.

- Eh bien vous n’aurez qu’à me suivre, ce n’est pas très compliqué vous verrez.

Elle le tira alors à travers la foule, sous les regard curieux. Ils commençaient à vraiment trop attirer l’attention. La meilleure solution pour calmer les choses sans le moins de dégâts collatéraux était d’aller danser.
Arrivés sur la piste, elle se mit face à lui.

- Permettez ?

Elle se rapprocha un peu plus de lui, lui pris la main, les mit à niveau, et posa son autre main sur son épaule.

- Mettez votre main sur ma hanche. Comme les autres regardez.

Elle avait l’étrange impression de se donner en spectacle depuis qu’elle avait enfilé cette robe, et cela n’avait pas l’air de s’arranger.
Elle se permis de placer elle même la main du professeur en bonne position, et chuchota, pressée de rentrer dans le mouvement, plutôt que tout le monde les fixent ainsi.

- Maintenant, suivez moi…

Allons bon. Elle apprenait désormais à danser à son professeur. Décidément.

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Il allait danser avec une élève...?

Arwenne laissa son corps guider ses pas, s'efforçant d'accorder ceux de Cirhcé aux siens. Ce n'était pas une mince à faire, il fallait le reconnaître. Chaque centimètre carré du corps de son professeur était tendu à souhait. Mais la serdaigle avait un goût prononcé pour les défis, et il paraissait évident que faire danser M.Mower en était un. Elle s'appliqua donc à se laisser emporter par la musique, tout en essayant de s'imposer un rythme acceptable pour son cavalier.

- On voit que vous avez l'expérience de ce genre de ... De... Rassemblement à visée dansante.

Arwenne se raidit et faillit briser son élan sous le choc provoqué par le constat parfaitement anodin du professeur. Il était vrai qu'elle était plus qu'habituée à ce genre d’événement, mais pas pour le plaisir. Cela avait toujours un but précis, quel qu'il soit. Elle déglutit à cette idée, listant méticuleusement chacun de ses objectifs et ce par quoi elle avait dû passer pour les atteindre. Égarée dans ses pensées, elle ne pris même pas garde à l'inspiration pourtant marquée de son professeur mais fini par revenir à elle, clignant ostensiblement des yeux.
Les idées enfin remises en place, elle plongea son regard dans celui de Cirhcé avec une expression indéchiffrable, l'esprit embrumé par tous ses souvenirs, pour répondre avec sa froideur naturelle, tout du moins elle l'espérait.

- Pas la peine d'avoir de l'expérience dans ce genre de « rassemblement à visée dansante » pour savoir danser.

Comme si elle se rendait compte de la dureté de sa voix, elle se radoucit. Après tout, elle pouvait lui faire confiance. Lâcher quelques informations sur ses activités ne compromettrait en rien ses missions et leur confidentialité.

- Mais il est vrai que j'en suis habituée...

La gorge serrée, il lui avait semblé faire un effort sur-humain. Pourtant, sa phrase n'était absolument pas lourde de révélations et elle le savait bien. Elle s'en sentie ridicule et associa ce sentiment à l'alcool et à sa tenue. Elle sourit tout de même à l'idée qu'elle avait bien été formée pour limiter autant les sorties d'informations et évoqua intérieurement l'idée qu'il serait peut être temps de mettre fin à la leçon de danse.